L’Institut de Coopération avec l’Europe Orientale, comme son nom l’indique et comme le précise ses statuts « se donne pour mission de promouvoir, de manière durable et efficace, une coopération [de la France en général et de la région de Montpellier en particulier] multiforme avec l’Europe Orientale, ses États, ses communautés, ses régions et ses villes. »
Pour que la coopération soit durable et efficace il est indispensable de la penser dans le temps et dans l’espace. Pour comprendre la politique et l’économie d’un État il est essentiel d’en connaître l’histoire et à la géographie.
C’est pourquoi ICEO se doit de réfléchir à l’environnement géopolitique des pays dans lesquels il développe des programmes de coopérations. On ne peut prétendre coopérer sérieusement avec la Pologne de manière durable et efficace en ignorant l’Ukraine et la Russie ou prétendre coopérer avec les pays Balkans en ignorant la Turquie.
Depuis sa création, ICEO a inscrit son action dans la perspective de futurs élargissements de l’Union européenne.
Avant de condamner ou promouvoir l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne, il est important de chercher à éclairer le débat. L’analyse d’ICEO se donne cette simple et modeste ambition.
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