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N° 85 ( suite article N° 496 - publié le19 décembre 2014)
___Occident - Russie : démocratie, deux poids deux mesures.

lundi 19 mars 2018.

L’attention sourcilleuse des Occidentaux pour faire respecter la démocratie, et les droits de l’homme en Russie devrait être considérée par les Russes comme un hommage qui leur est rendu. En effet, on pourrait penser que, si tant d’Occidentaux veulent farouchement amender les Russes et se soucient fort peu d’amender les non-Russes, c’est parce que, dans leur schéma de pensée, un réflexe racialiste les amène à considérer que certaines cultures sont non amendables.

L’élection de Vladimir POUTINE dimanche 18 mars est très commentée dans les médias occidentaux. Son score est moqué, son élection est considérée comme hautement contestable. De nombreux journalistes ont longuement enquêté pour démontrer la fraude généralisée.

Cette "farce électorale" justifie à elle seule que les sanctions économiques contre la Russie soient maintenues.

En Chine nul besoin d’enquête et surtout pas de sanction !

Le président chinois, XI JINPING, réélu pour 5 ans ce samedi 17 mars, pourra désormais profiter d’une réforme de la Constitution qui abolit la limite de deux mandats.

Il a été réélu sans surprise à la présidence de la Chine pour un deuxième mandat de cinq ans, lors d’un vote à l’unanimité en faveur de l’homme fort de Pékin, seul candidat à se présenter devant les députés.

Moins d’une semaine après avoir obtenu une réforme de la Constitution qui lui permettra de se représenter à la tête de l’État autant de fois qu’il lui plaira, XI JINPING, 64 ans, a été élu par les 2970 députés présents à la session plénière annuelle de l’Assemblée nationale populaire (ANP).

Le président chinois fait encore mieux que lors de sa première élection en 2013, lorsqu’un député avait voté contre lui et trois autres s’étaient abstenus, soit un taux d’approbation de 99,86%.

Sur le même sujet nous vous invitons à comparer comment la Russie et l’Arabie Saoudite sont traités par les journalistes occidentaux. Nous remettons en ligne un article rédigé en décembre 2014.

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Pour lire l’article, cliquer sur l’image ci-dessus

COMMENTAIRES

[ Le 21 mars J-M R. (Béziers)] :

Vous auriez pu rajouter un paragraphe sur la conquête et l’occupation d’Afrine en Syrie par les troupes du néo-sultan ERDOGAN, que les occidentaux ont laissé faire sans moufter, au mépris de toute règle de droit international (il est vrai que, le pauvre, ça fait longtemps que tout le monde occidental s’assoit dessus...) et toute honte bue face au massacre des Kurdes qui avaient pourtant bien combattu le soi-disant état islamique.

On venait même de lui reverser 3 milliards d’Euros pour garder les "migrants" chez lui. On le laisse aussi agresser les iles grecques qu’il veut conquérir et on ne lui conteste pas la partie Est de Chypre indument occupée. Là, nos belles vertus démocratiques s’écrasent platement.

[ Le 19 mars J-M B. (Tarbes)] : La démocratie russe actuelle n’est certainement pas parfaite, mais elle a le mérite d’exister. Elle s’apparente, pour ceux qui l’ont connue, à celle qui prévalait au PS du temps de Gaston DEFFERRE, de Pierre MAUROY, de François MITTERRAND, etc, etc

[ Le 19 mars A B. (Paris)] : À l’annonce des résultats de l’élection présidentielle d’hier, les commentateurs ont insisté sur le taux de participation qui serait selon eux un mauvais signe pour Vladimir POUTINE.

Les résultats officiellement annoncés par la présidente de la Commission électorale centrale de la Fédération de Russie, le 19 mars, confirment la victoire de Vladimir POUTINE qui récolte 76,66% des suffrages, soit quelque 56 millions de voix. La participation se monte à 67,7% (65,27% en 2012). 73 millions de votants se sont rendus aux urnes.

Le président russe est accusé d’avoir fait voter des électeurs captifs. Pour être candidat en Russie il faut l’accord du Kremlin.

Les présidents américains sont élus par des électeurs abreuvés de spots publicitaires simplistes. Pour être candidats aux États-Unis il faut l’accord des milliardaires.

Depuis 1912, aux États-Unis, le taux de participation aux élections présidentielles n’a jamais dépassé 63 % (voir schéma ci-dessous). Pour l’élection de Barack OBAMA en 2004 (58,23 %), en 2008 (54,87 %), et pour Donald TRUMP en 2016 (54,57 %).



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