Du grec γη (« terre ») et πολιτική (« politique »), la géopolitique « désigne tout ce qui concerne les rivalités de pouvoirs ou d’influence sur des territoires et les populations qui y vivent », c’est-à-dire l’étude des rapports de forces entre divers acteurs sur un espace plus ou moins défini.
La géopolitique repose alors sur l’analyse des objectifs visés par les acteurs et leurs moyens mis en œuvre pour y arriver. Les acteurs sont variés : ils peuvent être des États, mais également des « mouvements politiques ou des groupes armés plus ou moins clandestins ».
Les espaces sont tout autant variés de par leurs variations de tailles : les plus petits peuvent être analysés à une petite échelle (ville, commune, rue…), ou à une plus grande échelle (région, État, espaces inter- étatiques, planète).
Originellement, c’est en Allemagne que la notion de géopolitique a été construite, principalement par Friedrich Ratzel. Cependant cette dernière servait à légitimer la puissance et l’expansionnisme allemand. L’utilisation de cette dernière par l’idéologie nazie a proscrit un temps cette discipline dans l’après guerre, notamment en France, car largement connotée.
Pourtant la nécessité pour les décideurs politiques et les citoyens de mieux comprendre les conflits qui les entourent et ainsi d’en comprendre les enjeux a contribué, depuis les années 1980, au renouveau de cette discipline. À ce titre c’est au cours de la guerre du Vietnam puis du conflit qui opposa les Khmers rouges aux Nord-Vietnamiens, que la géopolitique recommença à être utilisée.
N° 69 Quand on sait
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N° 51 Tribune libre de Andreï GRATCHEV mise en ligne par Le Monde le 9 novembre 2017
lundi 13 novembre 2017
N° 45 Andreï GRATCHEV publie un nouveau livre (Alma éditeur).
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N° 36 . Les États-Unis, la France et le Royaume-Uni ne veulent plus faire la guerre au nom de la démocratie aux quatre coins du monde.